Lors de la présentation confinée du Mutant, Dunlop avait pris le temps de bien expliquer les spécificités de ce pneu capable de couvrir la majorité des usages, reléguant la majeure partie de la gamme du manufacturier au rang de produits super spécifiques. Après 10 000 kilomètres d’utilisation, il est l’heure de dresser le bilan de ce pneu qui pourrait bien vous faire changer d’avis sur votre prochaine monte.
Il est dans la continuité du précédent mais en mieux.
Un manufacturier parlant de son nouveau pneu. Toujours. Tout le temps.
Voici la phrase typique qui n’a pas été prononcée par Dunlop lorsqu’ils ont présenté le Mutant à la presse et c’est assez rare pour le signaler. Il faut dire que, si l’on exclut les Sportives et les lourds Customs, le Mutant permet de répondre de manière assez simple à ces deux questions :
- je peux les installer sur ma moto ?
- je peux les utiliser pour [insérer ici votre usage typique de la moto] ?
Dans les deux cas, la réponse est oui. Seulement voilà : les promesses, c’est bien gentil mais ce pneu apparemment magique capable d’équiper une TDM Tracer 900 pour partir bouffer du virage le week-end comme une VFR au quotidien (ou le contraire) résiste-t-il à la réalité ? Pour le savoir, rien de plus efficace qu’un PET. Soit un Petit Essai avec Thérèse. Merci à Dunlop d’avoir accepté de me confier un train pour le torturer sur mes mille kilomètres hebdomadaires (plus les éventuelles escapades hors boulot).
Un rappel des conditions de test : 200 km aller-retour chaque jour, avec 10 bornes de ville, 15 de 4 voies rapides et le reste sur des départementales au revêtement globalement très bon. L’Auvergne n’étant pas trop à plaindre sur ce point, les gravillons restent rares (hors réfection ponctuelle) et le bitume n’est pas exagérément abrasif. En revanche, s’il y a de beaux virages sur ce trajet (et notamment un passage digne du TT* au milieu), il y a également de longues portions rectilignes. En m’envoyant les pneus, Dunlop me dit qu’ils devraient être à changer d’ici 8 000 kilomètres. Confinement et télé-travail oblige, le test n’a débuté que le 6 juin, avec 77 582 kilomètres au compteur de Thérèse.
La période de rodage aura été, heureusement, courte. C’est un passage que je n’aime pas, tous pneus confondus. Il faut s’habituer au nouveau profil tout en restant délicat, le temps que la couche de cette-saleté-qui-brille-et-glisse s’évacue**. Une route locale met fin au souci, de bord à bord, en moins de 3 kilomètres. Une fois ceci fait, le Mutant se comporte … comme une Dunlop. Tu parles d’une révélation ? Ben oui, il est progressif à la mise sur l’angle et sa carcasse rigide fait qu’on n’a pas de surprise, ce qui est plutôt appréciable pour un pneu à utiliser tous les jours et donc le matin quand on n’est pas encore bien réveillé.
Sous la pluie
Les choses étant bien faites, le mois de juin fut au moins autant arrosé que le gosier de Depardieu. Du coup, cela n’aura pas pris bien longtemps pour vérifier si, comme l’annonçait Dunlop, le Mutant était vraiment doué sous la pluie. Il faut dire qu’avec un taux d’entaillement de 25 % et des pavés semblant provenir d’un pneu destiné à la boue, je partais confiant. Départ au travail dès le lundi sous des trombes d’eau. La première bonne surprise concerne la mise en température puisqu’en moins de 2 kilomètres alors que le moteur est lui aussi en train de chauffer, le grip est déjà présent, sans aucune appréhension en prenant les freins pour s’arrêter. Une fois sorti de l’agglomération, la mise sur l’angle met immédiatement en confiance et, plus surprenant, même les changements d’angle donnent l’impression que la pluie recouvre vos écran, blouson et pantalon sans jamais être arrivée au sol.
I’m singin’ in the rain
Tout utilisateur des Mutant par temps humide
Just singin’ in the rain
What a glorious feeling
I’m happy again.
I’m laughing at clouds.
Bien entendu, on n’ira pas jusqu’à écraser les freins dans un virage sous des trombes d’eau pour tester les limiiiiiiiiit… Ah ben si, le goret qui a décidé de me couper la route en tournant à gauche m’y oblige. Et la moto n’a alors pas de réaction parasite exagérée. Chapeau Dunlop, les promesses qui semblaient pourtant trop belles pour être vraies, sont tenues. La preuve ? L’appli Liberty Rider, qui a la mauvaise idée de donner la durée de chaque trajet, me confirme que venir au travail sous le déluge ne me prend que 3 minutes de plus que par temps sec, et sans me faire peur durant les 100 bornes.
Les limites
Forcément, un pneu qui sait tout faire, ça n’existe pas. Dunlop ne l’a pas caché et avait expliqué que le Mutant n’est pas du tout taillé pour les grosses GT qu’on alourdit encore avec des bagages et un passager avant d’aller s’endormir sur autoroute. Thérèse n’est pas grosse, elle a de gros os n’étant pas dans la catégorie des GT mais des Sport-Tourisme, j’ai voulu voir comment dégrader le bon comportement du Mutant en utilisation normale.
Deux valises et un top-case, le tout rempli jusqu’au bord avec des éléments bien lourds mais vitaux (genre du Saint-Nectaire) et malgré un amortisseur arrière réglé en conséquence, on atteint les limites du Mutant. Oh, il ne devient pas dangereux mais on sent un cap qui devient un peu flou en ligne droite et un arrière qui se dandine dans les virages en appui. La faute aux pavés qui, clairement, n’en peuvent plus et se tortillent puisqu’en posant temporairement les bagages, le comportement redevient impérial. Bref, Dunlop n’a pas développé le Mutant pour les GT et si vous le faites quand même, ne venez pas pleurer.
L’autre limite n’est pas spécifique au Mutant, il la partage avec les autres pneus Dunlop, surtout les pneus route et route/sport. Avec une carcasse bien plus rigide que chez d’autres manufacturiers, le Mutant est assez sensible à sa pression. Un déficit de 200 g dans le pneu et la moto deviendra (vraiment) plus lourde, avec une direction moins précise ou des mouvements de l’arrière assez déconcertants lors des remises de gaz. Cela vous obligera donc à surveiller la pression toutes les 2 semaines, ce qui ne sera pas un mal pour votre sécurité, la consommation de votre moto et le plaisir de rouler. Notez bien que rouler sous-gonflé est toujours néfaste mais quand la carcasse est moins rigide, c’est moins flagrant au guidon.
Alors, heureux ?
Dunlop m’avait promis 8 000 km, j’en suis à 10 000 et au vu de l’état actuel des pneus, je pense pouvoir en faire encore environ 1 500 à 2 000 avant le témoin. Un peu plus si je change mon itinéraire pour avoir moins de bouts droits quitte à rallonger mes temps de trajet. Avec une moto comme Thérèse, en permanence équipée de valises à moitié chargées et avec un rythme de croisière rarement soporifique. C’est vraiment bon pour un pneu qui, a priori, n’avait pas grand chose à faire sur cette moto et sur ces trajets. Son comportement me rappelle le RoadSmart III par temps sec et, sur le mouillé, il surpasse le Continental RoadAttack 3 qui était jusque là ma référence pour le sale temps, devant même un Michelin Road 5.
Il n’alourdit pas la direction, il est impérial et joueur par temps sec (et même par temps très chaud) et imbattable sous le déluge. Seules les bandes blanches détrempées peuvent le faire un peu glissouiller, comme tous les pneus actuels. Enfin, il s’use régulièrement, sans facette ou escalier qui pourrit le feeling sur la fin. Que demander de plus ? Oui, comme toujours, qu’il soit moins cher. Mais à environ 260 € le train en 120⁄180, pour un pneu fabriqué en France (à Montluçon et vous saurez pourquoi en lisant le début de l’article) et aussi universel, c’est plutôt convenable. Attention, certains vendeurs en ligne, qui ont du mal à le situer, l’ont rangé dans la catégorie des pneus trails.
Vous n’avez pas un besoin impérieux et permanent de rouler sur piste ? Ou de dévorer 1 000 km d’autoroute avec 40 kg de bagages sur une moto qui en pèse déjà 300 ? Dunlop annonçait un pneu capable de tout faire et de le faire bien. Vous savez quoi ? Ils ont réussi.
±
J’ai adoré : oublier qu’il pleut
J’ai bien aimé : le comportement neutre et prévisible
J’aurais apprécié : qu’ils durent 50 000 km
J’ai détesté : devoir répéter aux gens que non, je n’avais pas monté des pneus de GS sur Thérèse
* tu connais pas le Thérèse Trophy ?
** merci à Continental qui évite cette étape sur certaines de ses montes
Tu as monté des pneus de GS sur Thérèse ???
Je savais que quelqu’un la ferait et tu étais dans le Top 5 de mes demeurés favoris capables de poser la question. Merci !
Intéressant tout cela. Et sur les serpentins de bitume, secs ou mouillés ?
R.A.S dans les deux cas. En revanche, ça bouge un poil sur ceux qui fondent. Mais là, difficile d’espérer un miracle.
Merci, super test et très détaillé 👍
Merci.
Bonjour, pensez-vous que les mutants puissent convenir à ma BM Rockster, je roule en Ardèche et Drôme.
Merci
Hello.Pour avoir arpenté les routes de la Drôme pendant le test des Mutant, je peux déjà garantir qu’ils y font merveille. Notamment lors des changements surprise de type de revêtement. Et vu le poids du Rockster par rapport à celui de Thérèse (les dimensions sont identiques et la moto techniquement assez proches), ça ne posera aucun problème.
De plus, aavec un grand guidon, ça va aller encore plus facilement sur l’angle, tout en profitant d’un des points forts de ce pneu Dunlop : la progressivité et la prédictibilité. Foncez et revenez ici dans quelques milliers de kilomètres pour donner des nouvelles. 😉
Merci pour votre réponse, c’est précis et clair.
Salut, merci pour ce super essai en réel. Je prépare une petite ballade AR Lyon Cap Nord pour le printemps 2022 soit un bon 10.000 km avec des températures souvent fraiches et de la pluie et des routes mouillées ce qui correspond bien à tes parcours auvergnat (où il fait toujours beau chacun le sait) . Comme je dois changer maintenant mes pneus, je me disais qu’essayer dès maintenant les pneus à utiliser pendant ce road trip me permettrait de bien m’y habituer. Je roule avec une Tiger 800. As tu un avis sur le choix de ces pneus pour mon road trip ? Merci encore d’avoir publié cet essai et bonne continuation.
Salut Didier. Le parcours que tu as prévu semble correspondre parfaitement au cahier des charges du Mutant. Ta moto étant un peu plus légère que la Thérèse de mon essai, on est dans les clous. Prends tout de même garde à ne pas te retrouver, le jour du départ, avec une moto trop chargée (genre valises pleines, top-case rempli et passager en place) car ils ne sont pas taillés pour ça. Pour la même raison, évite les sessions d’autoroute à vitesse soutenue. Pour les pneus bien entendu et puis parce que ce serait dommage pour une telle destination.
Bonne route à toi !
Bonjour ,
Je roule en 1290 super duke GT de 175 cv 2021 .
Je roule tous les jours env 10.000 km / an mini.
J’ai changé les pneu Angel GT 2 au bout de 2000 km car je n’avais pas un bon feeling sur l’avant ( en toutes modestie je roule fort ) les R1 où zx10r des copains sont derrière ds les virolos ( rire )
Donc , je suis tombé sur divers articles sur ce pneu ça à l’air vraiment bien .
Ce qui me gêne, tu dit que c’est un pneu pas qui supporte pas les valises où passagère ???
En ce qui concerne l’autoroute, j’ai 560000 km dans les jambes et je connais aucun pneu qui apprécie cette exercice.
Hello Popo. En fait, les Mutant n’apprécient pas le combo “passager + tous les bagages” mais il y a peu de chances que tu aies valises Et top-case sur une Super Duke GT. En ce qui concerne ton rythme, ne t’inquiète pas, le pneu semble rester à l’aise même sur circuit avec un moteur débordant de chaux et un bon coup de guidon : https://youtu.be/UXu1JL8z2yM
Tiens-moi au courant.
Après ma réponse à Popo, j’en viens à vous demander conseil pour le même type de moto (Superduke GT). Si l’usage quotidien sera surtout domicile/travail avec TopCase, je vais aussi partir fréquemment en balade/road trip et donc monter des valises en plus du Top Case. Vous disiez que rouler charger était néfaste. Est-ce que cela peut-être compensé par un rythme un peu plus pépouze ?
Sur le papier, ça semble ok. Le souci surviendra si vous roulez avec les valises ET le top-case (bien remplis) ET un passager.
Therese fait 229 kg, Dunlop dit que c’est encore correct pour les Mutant. En revanche, sur une RT (par exemple) de 270 kg, c’est à fuir. La SuperDuke GT affichant 209 kg sur la balance, je n’y vois guère d’objection, à condition (évidemment) de ne pas tordre la poignée (et le pneu) plein angle à chaque sortie de virage. Il faudra veiller au poids de l’ensemble et éviter les tronçons rectilignes, la gomme des Mutant n’étant pas faite pour encaisser un tel échauffement.
Hello lu ,
C’est popo 😁 nous sommes dimanche 15 janvier 2023 sout 2 ans après nôtres échange.
Je roule aujourd’hui avec ma 37 emes motos une 1200 GS de 2018 , je vais devoir changer mes pneus ( ce jours en michelin road 6 ) je n’aime pas du tous .
Bon.. roulant beaucoup en duo à 80 % je voulais enfin essayer c’est fameux dunlop mutant toutefois, je n’ai pas vu ce jours d’évolution de ce dernier donc je pense qu’il n’ai pas adapté à mon utilisation.
Je m’intéresse en revanche au nouveau conti road attack 4 qui à l’air être une tuerie.
Quand pense tu ?
Au plaisir de te lire .
Popo
Hello. Ça va être simple, il n’existe pas en 19 pouces à l’avant donc c’est mort pour ta GS.
En revanche, le 3 existe et c’est un excellent pneu ! Notamment pour sa tenue sur le mouillé et son temps de chauffe. Et pas de souci en prenant un pneu “d’ancienne génération” : si tu trouves déjà les limites du ContiRoadAttack 3, c’est qu’il faut que tu passes à la S1000RR.
Lu.
Je me réponds pour corriger. Si le site de Conti n’indique que du 17″ pour l’avant du CRA4, le guide d’attribution mentionne la bonne dimension pour la 1200 GS. Ce serait donc ok, vois avec ton revendeur. Ou prends la version 3 à prix fracassé 😉
Hello !! SDGT de 2020 également, acheté d’occasion post rodage avec des Angel GT, je fais monter un train de Angel GT2 avant de partir dans les alpes pour la RGA en config solo + valises + topcase cet été. Tu aurais des détails sur tes déconvenues avec ce pneu ?
Bonjour Romain,
C’est popo ,
J’ai une duke GT de 2021 monte d’origine Angel GT 2 très bon pneus ds l’ensemble toutefois, je trouve
L’avant vraiment pas rassurant.
J’ai monté les T32GT absolument rien à voir ( 7500 km avec AR) une tuerie sur le mouillé.
L’avant et redoutable d’efficacité digne d’un pneu sportif c’est dire .
Aujourd’hui en rosso 4 ( bluffant) je vais essayer le mutant prochainement.
Bonjour à tous…
Merci pour cet essai super détaillé.
Moi par contre j’ai une Moto Guzzi 1000 V10 centauro, je trouve que cette monte de pneu lui irait très bien à ma jolie.… J’ai pas souvent de bagages et pas souvent de duo:)
Vous en pensez quoi ?
Merci
Hello Jaz. Avec moins de 230 kg, la Centauro peut clairement chausser des Mutant. Il faudra en revanche bien éviter les chargements excessifs en cas de longs trajets rectilignes et, surtout avec un pneu de 160 derrière, veiller à ce que la pression préconisée soit bien respectée, tout le temps. Rappel : personne n’est “un pilote” qui a “besoin de sous-gonfler pour bien sentir la route”.
Bonne route avec ces Mutant sur cette (bien peu commune) Italienne !
Bonjour,est-il possible de monter des “mutant” sur une royal enfield 650 interceptor ?
Je trouve la monte d’origine pas terrible…
J’ai dans l’idée de faire un long voyage,et peut-être prendre quelques chemins…
Merci de votre réponse.
Bonjour Fabien. Après vérification, les Mutant n’existent pas dans les dimensions homologuées pour la Interceptor (qui sont assez particulières). Pour cette moto et vu l’usage que vous voulez en faire, j’aurais tendance à vous conseiller les ContiGo (visibles ici).
bonjour et merci pour cet essai très détaillé , ce pneu m’intéressé avent de vous lire, maintenant je me pose des questions.…. je m’explique je souhaitais l’essayer sur ma Ducati Multistrada V4S , mais vu que la demoiselle fait 243KG , et que je fait bcp de duo , on dirais que le choix n’ai pas judicieux . si je peux avoir votre avis , par avance merci.
ps: je roule dans le 06 .
Bonjour. Vous pouvez y aller sans crainte, Dunlop le préconise en monte pour cette machine.
J’aurais simplement tendance à vous conseiller d’éviter les séances d’autoroutes en étant bien chargé. Mais dans votre coin, ce serait de toute manière regrettable.
merci pour votre réponse au plaisir de vous lire à nouveau sur d’autres tests .
Bonjour et merci pour la belle ébauche !
Je suis au Québec et je roule avec une V‑Strom 1000 (238 kilos), je roule à 50% en duos et et peut-être 5 à 10% de sentiers.
Le Dunlop Mutant m’intéresse mais j’hésite encore entre lui et le Michelin Anakee Adventure !?! 😳
Ps: J’ai une conduite relativement modérée, légèrement « Pépère » !! 😃
Bonjour Patrick et désolé pour le délai de réponse, le spam ayant été réglé un peu sensible.
Il n’y a pas à hésiter une seconde : le Michelin est moins bon, notamment à partir de la mi-usure (qui en plus se fait en escalier) avec une accroche moins efficace quand les conditions se dégradent et un placement moins intuitif et précis. De plus, il s’avère très bruyant ce qui est fatigant sur un trajet assez long. Même en roulant “pépère”.
Bonjour, merci pour le test détaillé, j’ai une Ducati Scrambler 800 Full Throttle (189kg). J’habite dans les Ardennes belges.
Pensez-vous que le Dunlop Mutant peut avantageusement remplacer le Pirelli MT 60 RS? Merci 🙏
Hello Frank. Un seul mot : fonce ! Tu ne pourras qu’en être satisfait. Une lectrice du blog a d’ailleurs monté ce pneu sur son Scrambler et en est ravie.
Bonjour,
A ton avis, sur une Honda 750 NCX DCT plutot roadsmart ou mutant : je privilégie plus la maniabilité et le confort que la longevite 🙂
Hello Thierry. Pour la pure agilité, le RoadSmart sera un peu meilleur mais en conditions délicates (pluie, froid), le Mutant sera loin devant en terme de confort et de sérénité. C’est donc un choix assez personnel mais, pour ma part, il est vite fait.
rebonjour,
ce type profil ne risque t il pas de s’user en formant des facettes sur la fin de vie du pneu alors que mes roadsmart s’usent assez régulièrement ( BMW R1200 R 2011), ton avis ???
Rebonjour. En veillant à avoir les bonnes pressions, le premier train de Mutant n’a jamais eu de début d’usure en facettes ou en escalier et le second ne semble pas en avoir envie non plus. Et ta R 1200 R est (sans surprise) assez proche de Therese au niveau de sa partie-cycle. Pas d’inquiétude à ce niveau là.
Bonjour. Ma vieille 1100 bulldog chérie est en roadsmart depuis des années (actuellement le III) et vu qu’en voiture comme à moto j’apprécie les pneus aux flancs assez rigides, je comptais rester chez dunlop: mon vieux chien a un top case, mais lui et moi n’aimons pas du tout l’autoroute, mais bien les sombres et humides forêts d’ardenne : le mutant pourrait-il être une alternative au roadsmart IV pour le prochain changement ?
Bonjour,
Je fais un retour d’expérience sur les Mutant avec ma 1290 SAS 2022. Je roule essentiellement sur petites routes de montagne, assez peu d’autoroute, j’ai une conduite assez sportive (je ne suis pas encore arrivé aux limites de la KTM qui ne semble pas en avoir d’ailleurs…). Le retour sur la partie grip est excellent, après avoir testé la monte d’origine (Mitas Terra-Force R) qui a été très endurante pour une monte d’origine (8500 kms) mais un peu limité sur le mouillé, le mutant se comporte très sainement sur terrain humide et se voit être excellent sur le sec. Le poids important, comme tu l’as signalé, devient vite un handicap quant à la maniabilité dans le sinueux mais sans devenir un handicap majeur. Le point noir reste pour moi la pression, je m’explique : le manufacturier ne donne pas réellement de pression a respecter, il informe simplement que la pression max ne doit pas dépasser 42psi (soit 2,9 bars environ), je vis dans le sud de la France et les températures sont très clémentes tout au long de l’année. Comme dit précédemment le pneu monte très vite en température et prend (pour mon cas) 300g sur les 5 premiers kilomètres en respectant le temps de chauffe du gros bouilleur de la KTM. Cette valeur varie malheureusement trop au fil du temps. La monte de pneus a maintenant 8500 kms, l’arrière est quasiment fini sur le bande roulante, les flancs sont biens et l’avant n’est quasiment pas usé (je dirais 50%). J’ai pris l’autoroute la semaine dernière pour faire un trajet de 80 bornes, départ à 2,6 bars à froid, arrivé à 3,2 (je me suis arrêté pour faire refroidir le pneu). J’ai recommencé ce weekend pour en avoir le coeur net, contrôle de pression avec 2 mano différents (pour écarter le dysfonctionnement du contrôle de pression de la KTM) et direction l’autoroute, au bout de 40 bornes, pression au tableau de bord à 3,1 bars (température extérieure de 20 degrés).
Je vais changer le pneu arrière par le même pour finir l’avant et je pense passer sur des ContiAttack4 pour essayer.
Bilan: très bonne monte pour la KTM qui est lourde mais l’ajout des bagages et du passager peut avoir des , l’arrière encaisse bien le couple dévastateur du LC8 sans s’arracher et le comportement sous la pluie est très rassurant même chargé avec bagages. Le train reste très cher face à la concurrence pour une endurance correcte mais pas exceptionnelle non plus.
Coucou Mr. Lu
J’ai monté ces pneus Dunlop Mutant, sur ma Ducati multistrada 1100 s, et bien je suis très content, j’habite les hautes Alpes et je descends souvent dans les Alpes Maritimes, donc routes sinueuses et rapides, ça ne traîne pas en plus avec ce genre de moto, j’ai roulé par temps sec, mais pour rentrer chez moi je suis obligé de monter un chemin herbeux, non goudronné et quelques fois boueux, et sa monte, ces pneus sont incroyables, j’ai un bon feeling, pour la distance je ne sais encore mais je pense faire au moins 8000 kms, je suis très satisfait pour l’instant 👌✌
bon,
on revient du cap nord avec nos street qu’on a equipees de Mutant.
Bilan apres 6500 km : on a tout fait : de lq route, 2500 km d’autoroute, des temps de chien ( on a dailleurs croise un ducatiste en multistrada de l’île d’Yeu qui qvqit qussi des mutants.
on a roulé sous la neige (mais pas sur) sous la pluie pas des temperatures nulles, sous le soleil…
au final, les pneus sont un peu carres mais on ne le ressent pas
je nai pas eu besoin du mode pluie pour rouler en sécurité.
il n’y a que sur les graviers des petites routes que j’ai eu des frayeurs…en meme temps cela aurait ete le cas avec nimporte quelle monte.
Je fais à peu près 40 000 km par an sur BMW R1200RT pour la semaine et R1250GS les week-ends et vacances.
Ma femme à 3 motos Honda CBR650R, Honda 800 VFR et une 1250GS. Toutes les motos sont montées en Dunlop Mutant, le meilleur pneu que j’ai pu avoir depuis de je roule (et ça fait un paquet d’années !)
Le gros avantage avec le Mutant c’est que l’on ne regarde plus la météo avant de partir. Précision de conduite, tenue de route sous la pluie, routes pourries ou très froides, ce pneu est pour moi le pneu universel donnant vraiment confiance.
On roule tranquille et la durée moyenne est de 14 000 km (changé un poil avant le repère d’usure).